C’est la conclusion un peu surprenante d’une étude réalisée par la Banque de Russie avec le concours du cabinet FOM : la population peu aisée fait preuve de la plus forte appétence à consommer. Mais son comportement est très volatile, « la population à faibles revenus montre un désir croissant de dépenser davantage depuis quelques mois« , note la banque. Qui rappelle que cette même classe peu aisée était à l’origine de la grande tendance à épargner constatée en 2015-2016. La classe moyenne russe qui jouait auparavant ce rôle moteur, a été décimée par la crise, bon nombre de ses représentants ont d’ailleurs intégré la classe peu aisée…