Le PIB de la Russie avait diminué de 0,6% en 2016 selon le dernier rapport de la Banque mondiale et les prévisions du FMI. Les analystes tablent maintenant sur un retour de la croissance, modeste mais réelle : elle devrait osciller entre 1,1% et 1,2% pour la période 2017 – 2018 selon les prévisions du FMI. La Banque mondiale table sur 1,5% – 1,7% pour la même période. La dépendance de l’économie russe des ressources pétrolières et gazières ne permet pas d’espérer davantage dans un proche avenir, le retour à la croissance de 4% – 5% d’avant la crise n’est pas à l’ordre du jour. La prévision pour la Russie est proche de celle de la croissance faible des économies dites « avancées », entre 1,7% et 1,8% pour la même période pour la moyenne entre l’Europe, les Etats-Unis et le Japon.
Le déficit budgétaire croissant a imposé le sacrifice des réserves. Le gouvernement russe a annoncé avoir prélevé près de 34 milliards de dollars dans le Fonds de réserve de la Russie en 2016 pour couvrir son déficit budgétaire. Il ne restait plus que 16 milliards de dollars dans ce fonds début janvier 2017, soit deux fois moins qu’un mois plus tôt. A ce rythme le Fonds de réserve sera épuisé dans la première moitié de l’année qui commence. Le gouvernement a déjà prévenu qu’il allait alors piocher dans son dernier bas de laine appelé » Fonds du bien-être national ». Celui-ci contient près de 72 milliards de dollars. Dont près de 28 milliards ne sont pas disponibles car déjà engagés dans le soutien…
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