Le business occidental en Russie se rétrécit tous les jours, 90% des entreprises ont décidé de montrer leur opposition à l’attaque russe contre l’Ukraine.
Les cinq semaines écoulées depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, ont vu les investisseurs occidentaux quitter le pays en nombre. Pour certains il était question de respecter les sanctions internationales de plus en plus lourdes visant le pays et qui sont en train de provoquer le ralentissement de son économie, la chute du rouble au taux de change, la hausse des prix et le ralentissement de la consommation. Pour d’autres, il était question d’écouter les injonctions de leurs pays respectifs à évacuer les ressortissants nationaux face à l’imprévisibilité des réactions russes. Ainsi le Quai d’Orsay et l’ambassade de France à Moscou recommandent « aux ressortissants français, dont la présence et celle de leur famille n’est pas essentielle en Russie, de quitter le pays tant que cela est encore possible. Dans le contexte créé par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’application des sanctions internationales prononcées à l’égard de ce pays, et le durcissement de la loi pénale, il convient de faire preuve d’une vigilance renforcée ». Pour les uns comme pour les autres, les considérations morales ont pu ordonner à quitter le pays agresseur.
Le climat macroéconomique est devenu compliqué. Le pays parvient encore à échapper à un défaut de paiement mais de justesse. La menace rode, le cabinet Fitch avait déjà abaissé la notation de la Russie à « défaut de paiement imminent ». Moody avait annoncé la même prévision auparavant. S&P a attribué à la Russie la notation spéculative la plus basse, en prévision d’un défaut de paiement.
Le rouble est parti en vrille au taux de change depuis le début des sanctions et sous le poids du gel d’une partie des ressources… La suite de cet article est réservée aux abonnés.
Abonnez-vous pour lire tous les articles du Fil Franco-Russe : Profitez de notre offre d’essai gratuit