Les opérateurs des centres commerciaux russes et leurs clients retailers ont souffert de la fermeture forcée en novembre 2021 et craignent de nouvelles restrictions sanitaires à venir en 2022. Leurs organisations professionnelles réclament le soutien public.
Les opérateurs des centres commerciaux russes souffrent des mesures sanitaires passées et anticipent l’impact de celles à venir. Ils en appellent au président Poutine. Les gestionnaires de près de 100 centres, soit 20% de l’ensemble du parc, ont signé une pétition demandant un soutien public à leur secteur. Bulat Shakirov, président de l’Union des centres commerciaux de Russie, de Biélorussie et de Kazakhstan a annoncé que rien qu’à Moscou, « les centres ont affiché une perte de près de 120 millions d’euros » durant les onze jours de fermeture forcée liée au confinement début novembre 2021. Malgré ces pertes, le secteur n’est pas éligible au soutien public. L’administration prépare une nouvelle législation qui devrait rendre obligatoire la présentation des QR codes de vaccination à l’entrée des différents espaces publics dont les centres commerciaux, début 2022. La fréquentation des centres va être à nouveau impactée.
Les professionnels demandent à Poutine d’inscrire leur activité de promoteur de l’immobilier commercial sur la liste des secteurs fortement touchés par la pandémie et de ce fait éligibles aux différentes mesures de soutien. Mais aussi suspendre l’application de la taxe sur les surfaces commerciales durant toute la période d’application des contrôles d’accès avec des QR codes. Suspendre le versement des intérêts sur les crédits accordés aux opérateurs par les banques publiques, pour la même période. Et enfin restituer aux entreprises la taxe sur les surfaces commerciales déjà prélevée sur les périodes de fermeture forcée pour cause de pandémie en 2020 et 2021. « L’ensemble de ces mesures pourraient permettre à notre secteur de surmonter la crise et de préserver les emplois de près de 4 millions de citoyens russes », veut croire Bulat Shakirov… La suite de cet article est réservée aux abonnés.
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